Jean
Vilar 4ème
aux championnats de France UNSS de tennis
En arrivant au Mont saint Aignan (76), site des championnats de France de
tennis UNSS 2012, c’est sans surprise que l’équipe du lycée découvrait
l’ampleur de la tâche qui l’attendait. En effet, sur les 8 équipes
engagées, pas moins de 6 d’entre elles étaient composées de joueurs
faisant partie de sections sportives tennis. Le hasard du tirage au sort
proposa aux jeunes gardois d’affronter le lycée Léonard de Vinci de
Levallois. Si la tâche s’annonçait tout bonnement impossible pour Mathilde
Torres (classée 30) et qui fut opposée en simple à une joueuse classée 2/6
et en double mixte à une joueuse – 4/6 (quatorze classements au-dessus du
sien), ses partenaires masculins, Guillaume Cappeau( 3/6) et Nino Portales
(5/6), écartaient leurs adversaires respectifs en simple puis en double !
3/2 pour Jean Vilar, la porte des demi-finales était grande ouverte.
Le lendemain, c’était le lycée Schweitzer de Mulhouse qui se dressait
devant nos valeureux joueurs. Tenant du titre et tête de série numéro 1,
l’équipe alsacienne avait fière allure : 2 joueurs classés 0 et une
joueuse – 2/6 (de deux voire trois ans plus âgés que les Villeneuvois), le
combat s’annonçait inégal. Et bien que Thimothé Capelli (15), Bastien Mani
(15) et Mathilde Torres ne déméritèrent pas, l’affaire fut pliée aussi
sec. Pour la première fois de la saison (après 6 rencontres victorieuses),
l’équipe du lycée goûtait à la défaite.
Le dernier jour fut l’occasion de voir l’équipe de Mulhouse conserver son
titre de championne de France et pour nos joueurs de se confronter à
nouveau à des adversaires très bien classés. Malgré la belle victoire de
Nino Portales contre un joueur classé 3/6, Villeneuve s’inclinait avec les
honneurs contre Rouen. Sans médaille autour du cou, mais avec un sourire
inamovible et des souvenirs pleins la tête, les cinq lycéens de Jean Vilar
quittaient la Normandie, le sentiment d’avoir fait plus que leur possible.
Leur professeur, M Paris, n’aurait pas besoin de les surveiller beaucoup
sur le trajet du retour en TGV, la fatigue accumulée lors de ces quatre
jours les ayant rattrapés dès la sortie de la gare de Lyon.
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